Ghostpoet fait peau neuve avec son troisième album. Après la sortie du cathartique et salvateur Some Say I So I Say Light paru en 2013, Obaro Ejimiwe a.k.a. GHOSTPOET va de l'avant avec un nouvel album qui sonne comme un retour aux sources, mais aussi un nouveau départ. à bien des égards, Shedding Skin évoque le premier album de GHOSTPOET sorti en 2011 et nommé au Mercury Prize, Peanut Butter Blues & Melancholy Jam. Cependant il diffère de ce dernier en ce qu'il a été enregistré très vite, avec le groupe qui accompagne GHOSTPOET sur scène : Joe Newman à la guitare, John Blease à la batterie et John Calvert à la basse, qui a également coproduit l'album au côté de Ejimiwe. A ceux-ci viennent s'ajouter de nombreuses collaborations qui colorent l'album, parmi lesquelles celles des chanteurs Lucy Ross, Etta Bond (magnifique sur Yes, I Helped You Pack), Nadine Shah, Melanie de Biasio, et Paul Smith, chanteur de Maxïmo Park. En abordant des thèmes qui le touchent personnellement, GHOSTPOET a voulu les traduire d'un point de vue universel avec pour but de transmettre ce message : quelque soient les difficultés de la vie, rien n'est impossible à qui souhaite accomplir de grandes choses. C'est en tout cas ce qu'il a appliqué avec Shedding Skin en réalisant un album cohérent et émouvant.